Suite à la plainte du responsable d’une société de la place, spécialisée dans le commerce général, sise au quartier Jéricho dans le 6ème arrondissement de la ville de Cotonou, le commissariat territorialement compétent a ouvert une enquête.
En effet, deux (02) individus se sont présentés à la caisse de ladite société munis d’un bon de livraison aux fins de se faire livrer deux cent-cinquante (250) bidons d’huile végétale. Trouvant ce document très peu conforme à ceux authentiques, la caissière attira l’attention des ces clients sur ce fait. Profitant d’un moment d’inattention, l’un d’eux réussi à prendre la poudre d’escampette abandonnant son infortuné complice, qui se trouve être le conducteur du tricycle sollicité pour cette basse besogne. Conduit sous bonne garde au commissariat, ce dernier a expliqué ne pas connaitre personnellement l’individu qui l’a sollicité mais que ce dernier lui a confié le numéro de téléphone de celui qui devrait réceptionner la marchandise.
La vérification des bons déjà livrés ces derniers jours a permis de constater que le lundi 4 mars 2024, deux cent-cinquante (250) bidons d’huile végétale d’une valeur de six millions deux cent-cinquante mille (6.250.000) CFA ont été livrés suite à la présentation d’un bon de livraison falsifié à l’acabit de celui détecté par la caissière.
Poursuivant les investigations, le lundi 12 mars 2024, le propriétaire du numéro qui devrait être joint pour réceptionner la marchandise a été interpellé à Cococodji dans l’arrondissement de Godomey. Il a reconnu sans ambages les faits qui lui sont reprochés et a dénoncé son frère consanguin, employé dans la dite société, qui serait le cerveau ce cette manœuvre frauduleuse.
Un transport des enquêteurs à Porto-Novo pour une perquisition au domicile du principal suspect sis quartier Kpogbomè a permis de l’interpeller et de retrouver deux cent trente-neuf (239) bidons sur les deux cent cinquante (250) soustraits de façon frauduleuse au préjudice de la société commerciale.
Ils seront présentés au Procureur de la république près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou pour répondre de leurs actes.